Un pré de fleurs.) Semblable est la fiction d’Hésiode [Th., 194.] parlant de Venus, ’Ex S’z(jr t a ! 8o£ï] /.aAr, 0£Ô ;, àuç.-. 8s toitt) TTOffo-îv oiro paôtvoldiv às^exo. [Ainsi Pétrarque. 133. 1. Corne 7 candido pié per l’herba fresca. 1604.]
XLIII
Ores la crainte et ores l’espérance
De tous costez se campent en mon cœur :
Ny l’un ny l’autre au combat n’est vainqueur,
Pareils en force et en persévérance.
Ores douteux, ores plein d’asseurance,
Entre l’espoir, le soupçon et la peur,
Pour estre en vain de moy-mesme trompeur,
Au cœur captif je promets délivrance.
Verray-je point avant mourir le temps,
Que je tondray la fleur de son printemps,
Sous qui ma vie à l’ombrage demeure ?
Verray-je point qu’en ses bras enlassé,
Recreu d’amour tout penthois et lassé,
D’un beau trespas entre ses bras je meure ?
MURET
Ores la crainte.) Il dit que la peur et l’espérance se
combattent perpétuellement dans son esprit. Apres il
souhaite de jouyr un jour de sa dame, et de mourir
entre ses bras. Que je tondray la fleur de son printemps.)
Que je jouyray d’elle. La locution est prinse de Pindare
aux Pythies [IX, 61] ôata, xXuxàv /_£^pa oî TrpoffeveYXsTv, r
p’a xaî èx A£/_siov xEïpev xtvtfiiv. Tiotav. Penthois.) Perdant