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LE
FILLEUL DE LA MORT
FABLIAU LORRAIN
I
oin des grands vers qu’on nomme alexandrins !
En vers légers je veux dire une histoire
Qui m’est restée au fond de la mémoire.
Naguère encore, aux villages lorrains,
On la contait, le soir, à la veillée.
C’est, comme on dit, un conte du vieux temps,
De ces récits des âges ignorants,
Dont notre époque est tout émerveillée,