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sophe, il nous conduit à travers les plaines infinies de l’espace et du temps, et nous y montre les splendeurs d’une vie éternelle dont nous ne sommes séparés que par le mince et impénétrable obstacle de la matière qui nous enveloppe.

(Le Figaro. 13 septembre 1893.)


De M. Jean Dornis.

L’auteur de La Prétresse d’Isis n’ignore point la répugnance de ses contemporains pour les recherches qui ne tombent pas immédiatement sous les sens. « Dans notre présent état, corporel, dit-il, nous avons peine à concevoir la réalisation de l’impalpable… » Le fait est qu’en composant ce roman de l’Âme, par lequel il veut fermer le cycle actuel de ses recherches, l’auteur s’est constamment souvenu de cette « doctrine orphique » que la Grèce avait empruntée à l’Égypte et dont M. Schuré dit, dans les Sanctuaires d’Orient, qu’elle fut « un essai d’expliquer l’origine et la fin de la vie par l’histoire de l’âme, tour à tour opprimée sous le joug de la matière, ou rendue à la liberté de l’esprit. »

(Le Figaro. 30 septembre 1907.)