sophe, il nous conduit à travers les plaines infinies de l’espace et du temps, et nous y montre les splendeurs d’une vie éternelle dont nous ne sommes séparés que par le mince et impénétrable obstacle de la matière qui nous enveloppe.
- De M. Jean Dornis.
L’auteur de La Prétresse d’Isis n’ignore point la répugnance de ses contemporains pour les recherches qui ne tombent pas immédiatement sous les sens. « Dans notre présent état, corporel, dit-il, nous avons peine à concevoir la réalisation de l’impalpable… » Le fait est qu’en composant ce roman de l’Âme, par lequel il veut fermer le cycle actuel de ses recherches, l’auteur s’est constamment souvenu de cette « doctrine orphique » que la Grèce avait empruntée à l’Égypte et dont M. Schuré dit, dans les Sanctuaires d’Orient, qu’elle fut « un essai d’expliquer l’origine et la fin de la vie par l’histoire de l’âme, tour à tour opprimée sous le joug de la matière, ou rendue à la liberté de l’esprit. »