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Un mot encore sur la relation qui existe entre les terminaisons s et e. Dans nos textes on trouve déjà fréquemment à la 1re pers. du prés. des exemples de la finale e qui a dû paraître de bonne heure, surtout à la suite de deux consonnes (Aiol 2323 encontre). Plus tard e se substitua dans tous les verbes de la 1. conjugaison à s. Nous avons trouvé une fois la 1re pers. sing. redouz, une autre fois redoute ; nous avons vu aussi que dans un texte de la Chrestom. fr. de Bartsch s est appliqué à des temps qui ne devaient pas l’avoir, notamment au futur. On prit l’habitude de considérer e et s comme des terminaisons équivalentes, de sorte qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’on ait substitué plus tard s à e à l’imparfait de l’indicatif et au conditionnel. Nous ne pensons pas qu’il faille chercher une autre explication à ces changements.

Ad. Horning.