CHAPITRE I
HISTOIRE DU SCEAU 1
Le sceau, en grec copiyiq, en latin anulus, au moyen âge signum, sigillum ou bulla, est un objet généralement lenticulaire, de métal ou de cire quelquefois recouvert de papier, appliqué ou suspendu à un écrit public ou privé, et qui témoigne de l’approbation ou tout au moins de la participation de celui dont il porte l’image, l’emblème ou le nom.
L’usage d’apposer l’empreinte d’un cachet sur les
lettres missives dont on voulait assurer l’inviolabilité ou
sur les actes dont on prétendait certifier l’authenticité,
remonte à l’antiquité la plus reculée. L’Écriture sainte
nous montre la reine Jézabel se servant de l’anneau
d’Achab, son époux, pour sceller ses ordres ; on a découvert
en Assyrie des matrices de sceau d’argile et de
pierre fine ; deux admirables cachets en or massif du
[1]
- ↑ 1. . DOM TASSIN et DOM TOUSTAIN. Nouveau traité de diplomatique par deux religieux bénédictins. Paris, 1750-1765, in-4o. T. IV, p. 1 à 443. — Laborde (Cte de) . Préface de l’Inventaire de la collection de sceaux des Archives de l’Empire par Douët d'Arcq. T. I, 1863, p. 1 à 48. — Lecoy DE LA MARCHE. Les sceaux. Paris, 1889, in-8o (Bibliothèque de l’Enseignement des Beaux-Arts).