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L’introduction, placée par M. Douët d’Arcq en tête du premier volume de son Inventaire de la collection de sceaux des Archives de l’empire (1863), est une excellente étude, mais outre qu’elle est peu maniable, puisqu’elle fait partie d’une publication en trois volumes in-quarto, elle a le double défaut de dater de quarante-neuf ans et d’avoir été composée, à l’aide seulement des douze mille moulages de sceaux que possédaient alors les Archives nationales.

De l’ouvrage de M. Lecoy de la Marche, intitulé Les Sceaux (1889). il vaut mieux ne rien dire sinon que c’est un agréable morceau de littérature. Il y avait donc une place à prendre dans cet ordre d’idées et un petit livre clair et pratique à faire. Ai-je réussi à donner une idée juste de la science des sceaux, de son importance au point de vue de l’histoire et de l’art, ceux qui voudront bien me lire en seront juges. Ce petit nombre de pages, on me permettra de le dire, est le résultat d’un travail très assidu de plus de deux ans ; pour les écrire j’ai dû voir en nature ou en moulage, en dessin ou en gravure près de cent mille sceaux français et consulter environ quatre cents volumes ou dissertations.