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du double et cet ensemble merveilleux, qui n’a jamais été dépassé, fut vendu aux enchères le 7 mai 1883[1]

En 1897 (24 avril- 1er mai) passa en vente publique la collection d’objets d’art du baron Pichon, dans laquelle se trouvaient deux cent cinquante matrices de sceaux ou de signets, la plupart admirables[2].

Enfin ce fut en 1909 (5-7 avril) le tour de la collection Schuermans qui s’était enrichie de quelques belles pièces dans les ventes précédentes, et qui comprenait huit cent quarante matrices de sceaux, signets ou cachets[3].

Actuellement il n’est pas de musée, pas d’amateur d’objets d’art qui ne tienne à honneur d’exposer dans ses vitrines quelque belle matrice de sceau, et la valeur de ces monuments, nécessairement uniques, ira toujours en progressant. On ne peut plus s’occuper de l’histoire du moyen âge, on ne peut plus s’intéresser à l’art subtil de cette époque, sans étudier les monuments sigillographiques qui en sont l’une des expressions les plus délicates et les plus authentiques.

  1. Collection Charvet. Médailles, antiquités, sceaux-matrices. Vente aux enchères publiques, le lundi 7 mai et jours suivants. Paris, 1883, in-8o, 9 planches.
  2. Collections de feu M. le baron Pichon. Objets antiques, du moyen âge, de la Renaissance. Paris, 1897, in-8o,16 planches.
  3. Collection de feu M. Henri Schuermans. Sceaux-matrices. Paris [1909], in-4o,16 planches.