Page:Rollinat - Paysages et paysans.djvu/292

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Qu’on n’lui caus’ pas ou qu’on lui cause,
Croyez pas c’qui prêch’, croyez-y,
Il est vot’ ami, sic ainsi,
I’ vous oblig’ra la mêm’ chose.

Ni son gest’, ni son œil vous couvent.
C’est l’homm’ natur’, ni sucr’, ni miel,
Pas plus qu’i’ n’est vinaigr’, ni fiel,
C’est toujours simple et net qu’on l’trouve.

Démarch’ d’aspic ou d’écrevisse,
Manèg’ soupl’, finassier, adroit ?
C’est pas son affaire ! I’ march’ droit
Et pens’ tout uniment sans vice.

Il a beau n’pas fair’ de promesse,
On peut toujours compter sur lui.
Pour rend’ service, en plein minuit,
Toujours prêt, comm’ pour dir’ sa messe.

I’ dit, pour excuser les hommes,
Qu’ya des crim’ qui vienn’ de not’ sang,
Et q’sans les Esprits malfaisants
On s’rait pas si mauvais q’nous sommes.