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Car, une voix sereine,
Avec l’accent gouailleur,
Celle du fossoyeur,
Monte et dit, souterraine :
« C’te nuit, un coup d’boisson
M’a fait perd’ la raison ;
Comm’ j’étais dans la place
J’ai réchauffé la glace.
Vos libera, quoiq’ saoul,
J’les entends ben d’mon trou :
Que l’bon Dieu les exauce !
Pauv’ mort ! t’attends ta fosse ?
Tu l’auras ! laisse avant
S’désenterrer l’vivant ! »