Page:Rollinat - Paysages et paysans.djvu/253

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Tu s’rais bâti pour le métier,
T’as des bras d’fer, des reins d’acier,
Tandis que moi j’n’ai plus q’l’écorce.
Eh ben ! sais-tu c’qui fait ma force ?

C’est ma patienc’ de volonté.
C’est ma scie à moi, l’entêté,
Pour scier l’découragement qui m’pince,

Tell’ que l’autre ! à ça près c’pendant,
Que, tout comme elle, ayant des dents,
Quand ell’ s’en sert, jamais ell’ grince ! »