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J’en fabrique pour d’aut’ ! quand l’vent rêche
Empêch’ tout l’gros poisson d’mouver,
J’m’amuse à les enjoliver,
Pendant c’temps-là l’épervier sèche.

L’sorcier m’avait pas dit d’mensonges,
J’prends à mon aise, en vivant bien,
L’homm’ tel qu’il est, l’temps comme i’ vient,
Et la paix des chos’ fait mes songes.

Oui ! sauf les affair’ de la pêche
Où q’mon esprit combin’ des coups,
J’rêve aussi douc’ment q’les cailloux
Quand i’ sont léchés par l’eau fraîche.

Certain’ fois q’ma b’sogne est confuse
J’en r’nifle un’ qui m’donne un conseil,
M’désengourdit, m’tient en éveil,
Et m’fournit du cœur et d’la ruse.

Comme aussi, lorsque j’fais une pause
Sur queq’ rocher gris pour fauteuil,
Un’ bonn’ pris’ me met mieux à l’œil
Le feuillag’ qui tremble ou qui r’pose.