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« Ma foi ! grogne-t-il, quoi qu’on fasse,
C’est bien dur de vivre tout seul !
On a le temps dans son linceul
D’être son propre face-à-face !
Je m’ennuie au coin de mon feu.
Si même un loup venait un peu
Luminer avec ses prunelles ! »
Et soudain, comme si quelqu’un
Poussait la porte... il en entre un
Dont les deux yeux sont des chandelles.
II
Ce charbonnier-là devait être
De ces meneurs marchant la nuit,
Car le loup a rampé vers lui
Comme un chien rampe vers son maître.