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On ne lit que les inquiets
Dans leur silence ou leur parole
Devenus les tristes jouets
De l’angoisse qui les isole.
Un deuil renfermé s’y désole,
Mais sans cesse à sanglots muets,
L’aveu compromettant s’envole
De ces pauvres cœurs si douillets ;
Car le vrai remords est niais
Comme la vraie horreur est folle !