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Que la solitaire clarté
De son angoisse.

En vain il appelle poison
Son labeur comme sa raison
Pour n’avoir plus la trahison
D’aucun mensonge,
Il a beau faire, il est mordu
Par le regret du temps perdu,
Et le Doute est le résidu
De ce qu’il songe.

Le désillusionnement
A croulé sur son sentiment,
Sa foi, définitivement,
Est trépassée ;
Et son triste cœur orphelin,
Qui n’a plus l’espoir pour tremplin
Languit, penche et suit le déclin
De sa pensée.