Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/286

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Misérables calculs de la Peur, à quoi bon !
Puisque la Mort surprend même le moribond.
Le temps inerte et lourd glisse comme une anguille

Des mains de l’espérance et des doigts de l’ennui ;
L’existence est pour l’homme un cadran plein de nuit
Dont il s’obstine en vain à voir tourner l’aiguille.