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L’amas sans cesse accru des sentiments aigris
A l’émanation plus âpre à nous poursuivre.
Il faut que le cœur d’or devenu cœur de cuivre,
Se sente peu à peu mangé de vert-de-gris.

Il faut qu’absolument l’homme souffre et resouffre
Du bien comme du mal, des autres et de lui.
Travaillé par le doute et poussé par l’ennui,
Il retombe toujours dans le fiel de son gouffre.