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LE MÉPRIS


Pauvre homme, c’est du fiel qui pave ta prison,
Car de partout l’angoisse originelle en suinte,
Hélas ! jusqu’à la mort, cet autre labyrinthe,
Tu ne passeras pas par-dessus ton poison.

Entasse tes efforts, moellons d’expérience,
Madriers de raison et blocs de volonté,
Tout cela joint, fondu, compact et cimenté
Avec ce rare enduit qu’on nomme patience,