Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/179

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


MANE THECEL PHARÈS


« En vain je bâtis à mes jours
Un mur d’Illusions compactes,
Le cercueil vient bâiller toujours
Devant mes projets et mes actes.

Je sens s’accélérer mes pas
À chaque heure qui m’est ravie,
Et, somnambule de la vie
Magnétisé par le trépas,