parties[1]), qu’ils devaient plus tard mettre en honneur. Nous trouvons également chez lui des airs dramatiques sans seconde partie, ni reprise[2].
Même dans le da capo, que de variétés de formes ! Non seulement Hændel y use de tous les styles, tantôt faisant concerter la voix avec les instruments dans des airs de brillante et libre virtuosité[3], tantôt s’appliquant avec prédilection à de beaux et sévères tissus contrapuntiques, comme le Cara Sposa de Rinaldo, ou le Ombra cara de Radamisto ; mais il cherche des combinaisons nouvelles dans la forme ancienne. Il est un des premiers à adopter les petites ariettes da capo, qui semblent avoir été mises à la mode, au commencement du XVIIIe siecle, par Bononcini, et dont Agrippina et Ottone fournissent de jolis exemples[4]. À la seconde partie
- ↑ Ainsi, l'air de Médée au commencement du second acte de Teseo : Dolce riposo. — Voir aussi Ariodante et Herakles.
- ↑ Tel, l’air du début de Radamisto : Sommi Dei. — Je mentionnerai aussi les airs écrits sur des accompagnements de basse obstinée, sans da capo, dont le plus beau type est le Spirito amato de Cléofide, dans Poro.
- ↑ Par exemple, l'air : Per dar pregio, dans Rodrigo. Le hautbois joue un grand rôle dans ces joutes musicales. Tel air de Teseo est comme un petit concerto pour hautbois.
- ↑ Elles sont extrêmement courtes. Certaines sont des chansons populaires. Quelques-unes, dans Agrippina, ont juste une phrase. — Plusieurs de ces ariettes da capo, dans Teseo, dans Ottone, font penser à celles de l’Iphigénie en Aulide de Gluck.