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Coblentz, 29 décembre 1825.


Cher Beethoven, depuis si longtemps cher ! C’était mon désir que Wegeler vous écrivît de nouveau. — Maintenant que ce désir est accompli, je crois devoir ajouter encore deux mots, — non pas seulement pour me rappeler davantage à votre souvenir, mais pour renouveler la demande pressante si vous n’avez donc plus aucun désir de revoir le Rhin et votre lieu de naissance — et de faire à Wegeler et à moi la plus grande des joies. Notre Lenchen vous remercie de tant d’heures heureuses ; — elle a tant de plaisir à entendre parler de vous ; — elle sait toutes les petites aventures de notre