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lettre de wegeler et d’éléonore von breuning à beethoven[1]
Coblentz, 28 décembre 1825.
Mon cher vieux Louis,
Je ne puis laisser partir pour Vienne un des dix enfants de Ries, sans me rappeler à ton souvenir. Si, depuis vingt-huit ans que j’ai quitté Vienne, tu n’as pas reçu une longue lettre tous les deux mois, tu peux en accuser ton silence après les premières lettres que je t’ai
- ↑ Il m’a semblé qu’il n’était pas sans intérêt de donner les deux lettres suivantes, qui font connaître ces excellentes gens, les plus fidèles amis de Beethoven. Aux amis, on juge l’homme.