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au docteur franz gerhard wegeler
Vienne, 29 juin (1801).
Mon bon cher Wegeler, combien je te remercie de ton souvenir ! Je l’ai si peu mérité, si peu cherché à le mériter ; et pourtant tu es si bon, tu ne te laisses rebuter par rien, même par mon impardonnable négligence ; tu restes toujours le fidèle, bon, loyal ami. — Que je puisse t’oublier, vous oublier, vous tous qui m’avez été si chers et si précieux, non, ne le crois pas ! Il y a des moments où je soupire après vous, où je voudrais passer quelque temps auprès de vous. — Ma patrie, la belle