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au pasteur amenda, en courlande[1]
Mon cher, mon bon Amenda, mon ami de tout cœur, avec une émotion profonde, avec un mélange de douleur et de joie j’ai reçu et lu ta dernière lettre. À quoi puis-je comparer ta fidélité, ton attachement envers moi ! Oh ! cela est bien bon, que tu me sois toujours resté si ami. Oui, j’ai mis ton dévouement à l’épreuve, et je sais faire la distinction de toi et de tous les autres. Tu n’es pas un ami de Vienne, non, tu es un de ceux comme le sol de ma patrie a coutume d’en porter ! Combien je te souhaite souvent auprès de moi ! car ton Beethoven est profondément malheureux. Sache que la plus
- ↑ Probablement écrit en 1801.