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À la station suivante, une bousculade. Les gens se ruaient en criant dans le wagon déjà plein. Pierre se trouva poussé, porté par la vague humaine. Au-dessus de la voûte, sur la Ville, là-haut, des détonations sourdes. Le train repartit. À cet instant, un homme affolé, qui se couvrait le visage de ses mains, descendait l’escalier de la station et vint rouler en bas. On eut encore le temps de voir le sang qui coulait au travers de ses doigts… Le tunnel et la nuit, de nouveau… Dans le wagon, des cris d’effroi : « Les Gothas sont venus !… » Dans l’émotion commune qui fondait en un seul ces corps entassés, sa main avait saisi la main qui le frôlait. Et quand il leva les yeux, il vit que c’était Elle.

Elle ne se dégagea point. À la pression