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de mon Olivier, frère de Christophe, avant de l’être de mon Clerambault, frère de Gandhi — et l’absolue nécessité de la Révolution sociale, qui nettoie le monde, comme en ses Douze Travaux le héros grec, de ses pestilences et de ses monstres, qui l’affranchisse et qui le sauve de la destruction.

C’est à quoi je n’ai cessé de travailler, en tâchant de me faire le trait d’union entre les deux pôles de l’action libératrice.

Une note de l’Introduction à mes « Quinze ans de combat » dit :

J’ai du écarter de ce livre toute une suite de discussions sur le Pacifisme, sur le Désarmement, sur l’Alliance nécessaire, dans le combat contre la guerre et contre le fascisme, des non-violents, des objecteurs de conscience, avec les partis de la Révolution prolétarienne. Comme j’attribue à ces questions une grande importance, à l’heure actuelle, et qu’une de mes tâches propres a été de travailler au rapprochement entre ces deux formes de l’action révolutionnaire, je compte publier en brochure séparée ce groupe d’articles.

C’est cette brochure que je présente ici au public, élargie.

Elle comprend trois ordres d’articles différents, mais apparentés :

1° Les lettres et messages pour le rapprochement entre les deux formes de l’action Révolutionnaire : la non-violence et le combat organisé ;

2° Le groupe d’appels et de déclarations qui ont pour centre le Congrès international d’Amsterdam contre la guerre et le fascisme, en août 1932, — les polémiques qui se rattachent à cette levée en masse contre les forces