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l’étouffement d’une classe ouvrière, je dis : « Je suis l’ennemi de cette paix », etc. — Je vous fais grâce de la suite. Ce pourrait être une litanie.

Le mot de paix est un bonnet qui couvre trop de têtes différentes. Je préfère rester tête nue. J’ai défendu la paix, en France, quand c’était un crime d’en parler. Je suis demeuré fidèle à cette paix ; mais elle n’est pas celle de la plupart des « pacifistes » français ; et de récentes expériences m’ont convaincu que la meilleure façon de la défendre serait, pour moi, de la défendre en dehors de toute ligue ou association, — en indépendant que je suis.