que je puisse prétendre connaître… Je sais les vices actuels qui souillent les grands sanctuaires hindous ; mais j’aime ceux-ci malgré tout… Réformateur jusqu’au bout, je ne rejette pourtant aucune des croyances essentielles de l’Hindouisme »[1].
Quelles sont donc ces essentielles vérités, auxquelles il donne son adhésion ? Il les énumère expressément dans un article du 6 octobre 1921, qui est son Credo public :
« 1. Je crois aux Vedas, aux Upanishads, aux Puranas, et à tout ce qui est compris sous le nom d’Écritures hindoues, et par conséquent je crois aux Avatars et aux renaissances ;
« 2. Je crois aux Varnâshrama Dharma[2] (Discipline des Castes), mais au sens strictement védique, et non pas actuel, populaire et grossier ;
« 3. Je crois à la protection de la vache, dans un sens beaucoup plus large que le sens populaire ;
« 4. Je ne désavoue pas le culte des idoles. »
Tout Européen qui s’arrêtera, dans sa lecture, à ces lignes du Credo jugera que la mentalité qui s’y exprime est si différente de la nôtre, si strictement enfermée dans un corps de doctrines religieuses et sociales, lointaines dans le temps, lointaines dans