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seul, plus on est nu — (et sous ses pieds, on sent le froid du sable de la plage) — plus le vent souffle, il souffle en vous. Il vous emporte, en dispersant les haillons de votre robe du passé. Il vous possède, il brise la porte, il brise les murs de la maison, il entre au fond, vous êtes à lui, vous êtes lui, la vie du monde coule en vos flancs.