Page:Rolland - L’Âme enchantée, tome 4.djvu/204

Cette page n’a pas encore été corrigée


Son bien, le jeune Marc se chargeait d’en décider lui-même, lui seul ! Et il ne pardonnait pas aux autres d’en préjuger pour lui.

Il gardait encore au cœur une rancune contre sa mère, quand il la quitta froidement pour cette étrange aventure : la « quête » de son père. Il était plus troublé qu’il n’en avait l’air. Qu’allait-il trouver ? Il n’était pas rassuré sur l’issue de la journée. À mesure qu’il avançait, il était pris de l’envie de rebrousser chemin. L’audace de la démarche maintenant lui apparaissait. Mais il se dit :

— J’irai. Audacieux, s’il le faut, jusqu’à l’effronterie ! … Et tant pis pour la honte !… Je veux voir. Je verrai.

Il n’était plus très loin de l’adresse indiquée, quand son regard fut accroché par un nom sur une affiche… Son nom, le nom de celui qu’il