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pense aux grands requins du socialisme, qui l’ont lâché) : — s’arranger…

Peltier s’arrangera…

Du haut en bas de la maison, l’esprit est sans violence. On en veut aux Allemands d’être les agresseurs : (ils le sont, c’est entendu ! Cela ne se discute point.) On n’aime pas la guerre, on y va, résolus à leur donner une leçon. Et, du fond de la douleur, qui se replie, muette, les dents serrées, la conscience du sacrifice éveille l’enthousiasme. Mais la haine n’est pas née.

On n’en trouverait traces, peut-être, que chez Ravoussat (Numa), le « Marchand de bois et Débit de vin », d’en bas. Ce gros homme dépoitraillé, qui traîne ses pieds goutteux dans des chaussons tachés, parle beaucoup des Boches en crachant des injures, et il envie Clovis, son fils, d’aller leur trouer la panse, à ces saucisses. Et le garçon se réjouit : une partie de plaisir ! Il goûtera là-bas de la bière et des Gretchen. On rit. On crie… Mais je lis tes inquiétudes, que tu étouffes à coups de gueuloir, gros homme, et ta colère des risques auxquels tu es forcé d’exposer ton fils, ton fils unique…

— S’il était !… S’ils allaient !… Nom de Dieu !… S’ils allaient me l’abîmer !…

N’importe ! Dans l’ensemble, l’atmosphère de la maison est digne, sans fureur, sans faiblesse