Page:Rolland - L’Âme enchantée, tome 3.djvu/207

Cette page n’a pas encore été corrigée

nier sommeil, je le berce en mes bras. Dormez ! Je suis la Mère universelle…

Quand le jour fut venu, elle écrivit à l’autre mère, celle de l’enfant mort, dont elle avait fermé les yeux. Elle lui transmit le dernier baiser.

Puis, elle reprit ses livres de classe et ses cahiers. Et elle recommença sa journée de labeur, sans s’être reposée, — avec une nouvelle force, et la paix dans le cœur.