Page:Rolland - L’Âme enchantée, tome 3.djvu/114

Cette page n’a pas encore été corrigée

Est-ce qu’il a compris ? — Il hoche la tête, en détournant les yeux. Mais elle les a vus : la lumière a brillé…

— As-tu jamais pensé, si une fois, tu étais à la place de Petia ?

Il proteste :

— Oh ! moi, je ne partirai pas. Je ne suis pas bien portant. On m’a dit que je resterais à l’arrière.

Il est soulagé et fier de sa mauvaise santé.

— Et les autres ? Tes camarades ?

Cela lui est égal ! Il se hâte de chercher dans sa mémoire les phrases qu’il faut penser. « Mourir pour la patrie… » Les autres peuvent se faire tuer. Il est remis d’aplomb. La lumière est soufflée…

Qui sait ?