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— Sylvie !

Avec une rage froide. Sylvie continua :

— Tu vis à mes dépens. C’est bien. C’est bien, mais c’est assez. Mon mari et ma fille sont à moi. Bas les mains !

Annette, les lèvres blanches, répétait :

— Sylvie !… Sylvie !…
d’un accent angoissé.

Puis soudain, elle aussi, un emportement la prit. Elle cria :

— Malheureuse !… Tu ne me reverras jamais !

Elle courut à la porte, et partit.

Honteuse de sa violence, Sylvie affectait de ricaner :

— On la reverra, ce soir.