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LA FIN DU VOYAGE

comme folle. Il voulut l’approcher ; elle le repoussa, avec des cris. Enfin, elle eut une attaque de nerfs. Christophe resta près d’elle, jusqu’au matin. Elle finit par se calmer ; mais elle était sans souffle, les yeux fermés, les os du front et les pommettes tendant la peau livide : elle semblait une morte.

Christophe refit le lit bouleversé, ramassa le revolver, remit la serrure arrachée, rangea tout dans la chambre, et partit : car il était sept heures, et Bäbi allait venir.