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JEAN-CHRISTOPHE À PARIS

aiment avec tout eux-mêmes, et la façon de ceux qui ne donnent à l’amour qu’une part de leur superflu. Dieu me préserve de cette ladrerie de cœur !

Il s’arrêta de penser, par une sorte de pudeur à poursuivre plus avant. Longtemps, il resta à sourire à son rêve intérieur. Son cœur chantait dans le silence :

Du bist mein, und nun ist das Meine meiner als jemals

(« Tu es à moi, et maintenant je suis à moi, comme je ne l’ai jamais été… »)

Il prit une feuille, et, tranquille, écrivit ce que son cœur chantait.