Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 6.djvu/72

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

56
JEAN-CHRISTOPHE À PARIS

dire : naturellement, il ne pouvait rien, il ne savait rien. Et puis, lui aussi écartait sa pensée de ces choses tristes, qui lui échappaient : comme sa mère et sa sœur, il avait une tendance superstitieuse à croire que le malheur, qu’on ne veut pas voir venir, peut-être ne viendra pas. Les pauvres gens, qui se sentent menacés, font volontiers comme l’autruche : ils se cachent la tête derrière une pierre, et ils s’imaginent que le malheur ne les voit pas.