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La dernière année d’études était venue. Les examens de l’École Normale étaient au bout. Il était temps. Antoinette se sentait bien lasse. Elle comptait sur le succès : son frère avait toutes les chances pour lui. Au lycée, on le regardait comme un des meilleurs candidats ; et tous ses professeurs s’accordaient à louer son travail et son intelligence, à part une indiscipline d’esprit, qui lui rendait difficile de se plier à quelque plan que ce fût. Mais la responsabilité qui pesait sur Olivier l’accablait tellement qu’il en perdait ses moyens, à mesure qu’il approchait de l’examen. Une extrême fatigue, la crainte d’échouer, et une timidité maladive le paralysaient d’avance. Il

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