Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 4.djvu/261

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
la révolte

— Quel malheur !

Ils se séparèrent à la porte de Kunz ; car, quelle que fût l’amitié de celui-ci pour Schulz, elle n’allait pas jusqu’à lui faire commettre l’imprudence d’accompagner Schulz hors du village, ne fût-ce qu’un bout de chemin, qu’il lui eût fallu refaire seul, dans la nuit. Il fut convenu que Kunz viendrait dîner, le lendemain, chez Schulz. Schulz regardait le ciel, avec anxiété :

— Pourvu qu’il fasse beau demain !

Et il eut un poids de moins sur le cœur, quand Kunz, qui passait pour se connaître admirablement en météorologie, dit, après avoir gravement examiné le ciel — (car il n’avait pas moins que Schulz le souci que Christophe vît leur petit pays dans toute sa beauté) :

— Il fera beau, demain.