— Il raille ?… Cochon ! fit Christophe, de nouveau indigné. Je vais lui faire un autre article. Rira bien qui rira le dernier !
— Non, non, dit Waldhaus, inquiet. Je ne crois point qu’il se moque. C’est de l’humilité, il est un bon chrétien : on le frappe sur une joue, il tend l’autre.
— Encore mieux ! dit Christophe. Ah ! le lâche ! Il la veut, il aura sa fessée !
Waldhaus voulait s’interposer. Mais les autres riaient.
— Laisse donc… disait Mannheim.
— Après tout… faisait Waldhaus, subitement rassuré. — Un peu plus, un peu moins !…
Christophe s’en allait. Les compères se livraient à des gambades et des rires de démence. Quand ils étaient un peu apaisés, Waldhaus disait à Mannheim :
— Tout de même, il s’en est fallu de peu… Fais attention, je te prie. Tu vas nous faire pincer.
— Bah ! disait Mannheim. Nous avons encore de beaux jours devant nous… Et puis, je lui fais des amis.