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l’adolescent

de la route. Christophe et Ernst s’arrêtaient aussi pour les attendre. Christophe finissait par s’impatienter, et reprenait sa marche ; mais il se retournait bientôt, avec dépit, en entendant Ernst rire et causer avec les deux bavardes. Il eût voulu savoir ce qu’ils disaient ; mais quand ils arrivaient à lui, leur conversation s’arrêtait.

— Qu’est-ce que vous avez donc toujours à comploter ensemble ? demandait-il.

Ils répondaient par une plaisanterie. Ils s’entendaient tous trois, comme larrons en foire.