Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 10.djvu/171

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

155
LA NOUVELLE JOURNÉE

tasses ébréchées, qu’elle trouva affreuses, avec ménagement, et qu’il défendit avec indignation, parce qu’elles étaient des souvenirs de la vie commune avec Olivier.

Au moment où elle partait, il demanda :

— Vous ne m’en voulez pas ?

— De quoi donc ?

— Du désordre qui est ici ?

Elle rit.

— Je ferai l’ordre.

Quand elle fut sur le seuil, et près d’ouvrir la porte, il s’agenouilla devant elle, il lui baisa les pieds.

— Que faites-vous ? dit-elle. Fou, cher fou ! Adieu.