est là, qui attend qu’il ait achevé ; et quatre mesures ff. mettent le point final, en appuyant.
Tout est bien clair et spirituellement indiqué. Mais l’on comprend que Beethoven, envoyant son œuvre à Schlesinger, ait eu un secret chagrin du manque de temps et d’intérêt vital au sujet, qui lui a fait traiter en vignette l’idée épique qu’il avait conçue.
n ces semaines où il terminait le quatuor, plus hâtivement
qu’il n’eût voulu, son âme était en désarroi. Ce
n’était pas le ressort qui lui manquait. Nous avons vu,
par le récit du Dr Spiker, que ses visiteurs étaient surpris de
le trouver d’allure si vive et plein d’entrain. Mais il y avait
en lui, sous cette gaieté, quelque chose qui s’était brisé.
Quelque chose d’intime, de très profond, qu’il ne montrait
pas : une grande affection, une foi secrète qui fait vivre… La
volonté de croire obstinée en un fils aimant, aimé… Certes,
elle avait été plus d’une fois ébranlée. Mais il s’était sans
cesse obstiné à la replâtrer ; et il parvenait à se faire illusion.
Le pseudo-fds lui-même s’y prêtait. — Mais à présent, c’était
fini. Ni l’un ni l’autre n’y croyait plus. Beethoven avait vu se
lever du cœur fdial un vent de haine affreuse, qui le souffletait
au visage. Il en avait été, sur le moment, suffoqué. Puis,
il se reprit. Mais tout, en lui, autour de lui, était changé. Se
pouvait-il que cet être en qui il se confiait couvât cette
animosité ! Qu’on imagine les ravages qu’une telle découverte
a dû faire dans le vieux cœur passionné, entier, exclusif