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LES DERNIERS QUATUORS

La chute brusque de la triple croche se réinscrit, à tous les tournants du récit. Et qui ne voit que ces brefs coups de plume correspondent à des saillies, à un pli burlesque de l’esprit ! — À cette humeur de plaisanterie participent les soudains arrêts répétés, dans les élans, le point suspensif après l’interrogation :

[partition à transcrire]

les morcellements de réponses qui se poursuivent comiquement, d’une partie à l’autre, et dont le tissu polyphonique alterne avec des phrases à l’unisson, — comme se succèdent, par jeu de contrastes, des triolets vifs et légers, en arpèges, ou en gammes qui montent et descendent, et une aimable mélodie en phrases liées. D’un bout à l’autre, règne une fantaisie, moqueuse, fantasque, mais ordonnée, dont les caprices sont tenus en main par la marche égale (bien que claudiquante) de la bonhomie qui va son chemin :

[partition à transcrire]

Et ce chemin n’est, quelquefois,