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BEETHOVEN

dédommagement de la place de concert qu’il n’avait pas payée. Holz écrit, dans le Cahier de Conversations (c’est en juillet, Beethoven commençait son dernier quatuor) : — « Le Demhscher a lu le billet, il a demandé, suffoqué : ob (ou wenn) es sein muss ? » — (« Est-ce qu’il le faut vraiment ? ») — Beethoven rit très fort, et il crie : — « Es muss sein ! Es muss sein ! » — Il l’écrit, en un canon musical à quatre parties[1], dont le fac-similé a été conservé chez Holz : — « Il le faut ! Sors ta bourse ! »[2]

[partition à transcrire]
  1. C’était chez Beethoven une habitude d’écrire en canons musicaux ses saillies burlesques.
  2. Cf. Thayer, t. V, p. 302 de son édit, de 1908, revue par Hugo Riemann. — Il est probable que la 5e note de la 1re portée était un si, sinon un do. — De même, la 3e note de la 3e portée. — Les notes 4, 5, 6, 7, de la 2e portée sont illisibles.