e quatuor en ut dièze mineur était
à peine terminé, qu’à la fin
de juin ou au début de juillet
1826, entraîné par la force
acquise, Beethoven en concevait
un nouveau ; et il en entretenait
son confident Holz. La
tonalité de fa majeur était déjà
arrêtée. L’événement tragique de
la fin de juillet n’en empêcha point l’élaboration ; et à la fin
d’août, l’éditeur, le vieux Schlesinger, vint de Berlin pour le
chercher.
Mais je ne crois pas me tromper, en présumant que c’était la dernière flambée de ce grand feu de quatuors, qui avait embrasé Beethoven, à l’exclusion de toute autre œuvre, depuis trois années. Et si Beethoven eût vécu, il n’y eût rien ajouté, avant longtemps. C’est tout au plus s’il a eu assez de bois pour alimenter son feu, jusqu’au bout du quatuor en fa. Schlesinger fut très surpris de sa brièveté inattendue. Il ne