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BEETHOVEN

Haendeliens. Mais la gaîté domine ; des allegretto, des scherzoso, des presto, une barcarolle, une Sicilienne en sol mineur[1], des finales enjoués et rieurs, dans la manière de Haydn, des rythmes de marches entraînantes, qui évoquent le Bitterballet de la jeunesse[2]. N’oublions pas une curieuse floraison de « canons » épigrammatiques, dont la veine fut surtout abondante en 1825 ! C’est Beethoven lui-même qui les qualifiait d’« épigrammes »[3]. La plupart, d’un caractère humoristique et sarcastique, sur le nom d’une personne, en calembour.

  1. [partition à transcrire]
  2. [partition à transcrire]
  3. « Ich mache das, wie der Dichter ein Epigramm macht ! » (« Je fais cela, comme le poète un épigramme »), — dit-il à un ami. Le propos est rapporté par E. Th. Hohler, bibliothécaire du prince de Schwarzenberg, dans la Dresdner Abendzeitung du 21 octobre 1825.

    Cf. Hans Volkmann : Beethoven als Epigrammatiker, dans Die Musik, 5. Beethoven-Heft, 1907-8. — Un grand nombre de ces canons se sont perdus. On en a retrouvé 40, dont 30 appartiennent aux dernières années de Beethoven, — 8 à la seule année 1825.