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Le travail du treizième[1] quatuor en si bémol s’enchevêtre avec celui du quatuor en la mineur. Ils ont été conçus, ils ont été portés ensemble. Beethoven alternait de l’un à l’autre[2].

Dès le 19 mars 1825, il écrivait à Charles Neate, que les deux quatuors « seraient achevés en même temps ». Le 24 août 1825 (lettre à Holz), quand le quatuor en la mineur, terminé, était déjà mis à l’étude pour la première audition, Beethoven « pensait encore

  1. Le numérotage de ces derniers quatuors ne correspond pas, nous l’avons dit, aux dates de composition.
  2. Cf. entretiens avec Karl v. Bursy : — « Nein, ich mâche nichts so fort und fort ohne Unterbrechung. Immer arbeite ich an mehrerem zugleich, bald nehme ich dann dies, dann das vor. »

    (« Non, je ne fais rien à la file, sans interruption, je travaille toujours à plusieurs choses à la fois ; tantôt je prends l’une et tantôt l’autre.)