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BEETHOVEN
ses forces épuisées, « sentendo nuova forza », ainsi qu’il a écrit[1] ; et on le voit, comme dans les tableaux des malades que la main du Christ a guéris, se soulever, éperdu de reconnaissance. Il ne peut s’empêcher de l’écrire en mots (p. 8 du Cahier italien) :
— « Ah ! tu m as donné de nouveau des forces, pour me trouver, le soir… tu m’as donné des forces… »
Son cœur déborde en balbutiements précipités de joie qui remercie. L’expression en est d’abord confuse et informe (p. 12) :
[partition à transcrire]
elle s’intercale dans la mélodie du choral, comme une effusion déréglée (p. 13) :
[partition à transcrire]
Très vite, il s’achemine vers la forme définitive de l’Andante ((Neue Kraft fühlend). Mais il n’est rien de plus émou-
- ↑ Dans la première partition gravée.