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LES DERNIERS QUATUORS

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Un éclair jaillit. Un trait de lumière. Il écrit : (p. 53)

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Sa décision est prise : ce sera le thème de la grande Fugue (op. 133).

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Il la destine à former la conclusion monumentale du quatuor jumeau (op. 130), qui bout dans la cuve à la fonte, et dont la structure n’est pas encore (ne sera jamais) strictement délimitée, — au lieu que le premier des deux quatuors (en la mineur) op. 132, est d’une rigueur de construction classique, que ne parviendront même pas à ébranler les irruptions soudaines de la maladie et du colloque avec la Divinité. Il faudra donc que les deux quatuors (132 et 130) se complètent mutuellement ; et que le second se fasse le réceptacle du trop qui ne peut entrer dans le premier[1].

Réserve étant donc faite de son épanouissement triom-

  1. N’a-t-il pas reçu, sans parler de ce grand thème dominateur de la