e quatuor en mi bémol, op. 127,
le premier, l’aîné des quatuors
Galitzin, est, en réalité, le dernier
d’une période de vie. Il
appartient à la puissante phase
de construction impériale, qui
édifia ces deux cathédrales : la
Missa Solemnis et la Neuvième
Symphonie. Il en reçoit encore
les derniers rayons. Il marche, comme le peuple d’Israël,
dans le désert, sous le projecteur de ces deux colonnes de
feu. Il participe, sinon à leurs combats titaniques, à leur victoire,
et il en goûte le fruit d’or, — la sérénité.
Ceux qui vont suivre ne la possèdent plus. Ce sont de bien autres Confessions sur une grandiose crise de l’âme. À quel moment s’est-elle ouverte ? Dans l’âme, nul « aujourd’hui » n’est séparé hermétiquement d’« hier » ; rien n’apparaît de nouveau, qui ne se soit annoncé auparavant.
En fait, pendant le travail du Scherzo (p. 1 à 42 du cahier